Le phénomène de « Woubi », impliquant la communauté LGBT a pris une tournure gravissime ces derniers jours, dans la capitale économique ivoirienne, Abidjan.
En cause une vidéo de jeunes homosexuels s’exhibant fièrement à Abidjan. Cette vidéo, devenue virale sur les réseaux sociaux, a suscité indignations et protestations auprès de populations qui ont organisé une première marche afin de dénoncer ce phénomène social dénommé « Woubi ».
Sauf changement de dernières minutes, une deuxième marche, plus importante contre les ''Woubis'' serait annoncée pour ce samedi 31 août 2024, au grand carrefour de Koumassi.
Pour les détracteurs de la communauté LGBT, tolérer leurs pratiques est contre-nature et aux antipodes des valeurs morales, culturelles et morales Africaines en général et Ivoiriennes en particulier.
Aussi, à travers, cette marche, ceux-ci espèrent se faire entendre auprès des autorités gouvernementales contre ce phénomène qui gagne du terrain et attirer leur attention sur le fait que la Côte d’Ivoire ne plonge pas dans la perte des valeurs morales.
De son côté, le Ministère de la Justice est monté au créneau grâce à une communication sur ses canaux officiels pour calmer les tensions en apportant des précisions suivantes du code pénal de 2019 en son article 367 :
Le Code pénal de 2019 dispose en son article 367 qu’est puni d’un emprisonnement d’un an à cinq ans et d’une amende de 5000000 à 100.000.000 de F CFA, quiconque profère ou émet toute expression outrageante, tout terme de mépris ou toute invective qui ne renferme l’imputation d’aucun fait par le biais d’un système d’information.
Autrement dit, sans se prononcer sur les valeurs des « Woubis », les autorités ont toutefois condamné cette publication « outrageante » de cette communauté LGBT.
Par ailleurs, rappelons qu’en 2021, ce même sujet sur les tendances de la communauté LGBT, notamment sur « l’orientation sexuelle » en son article 367 avait déjà été débattu au parlement sans changement majeur.
Ce fut le cas encore en 2024 avec la dernière modification du Code pénal où cet article n’a pas connu de changement.