es autorités ivoiriennes  ont initié une campagne de lutte contre le suicide en Côte d’Ivoire dénommée « Stop Suicide ». Cette opération, lancée par le ministère de la Santé, de l'hygiène publique et de la couverture maladie universelle  en partenariat avec le Programme National de Santé Mentale (PNSM) intervient, rappelons-le, suite à une série de suicides enregistrés dans notre pays les mois précédents. « Des idées noires ? Besoin de parler ? Appelle le 143. Des professionnels sont là pour toi. C’est confidentiel et gratuit. Stop suicide », peut-on lire sur le contenu du message de sensibilisation du PNSM.A travers cette campagne, le message des experts de la santé se veut clair : ''Bien entouré, il est plus facile de surmonter les périodes sombres. Des professionnels sont disponibles pour t’aider à traverser ces moments. Fais passer le message''.

Pour rappel, une vague de suicides avait suscité indignation et interrogation. Le 10 juillet 2024, un étudiant âgé de 24 ans résidant à la cité universitaire de Port-Bouet s’est suicidé en se jetant du 3e étage de la cité. Il est décédé après son évacuation au CHU de Treichville. Avant lui, le 09 du même mois, soit plus d'une semaine en amont, un gendarme s’est donné la mort dans la lagune Ebrié en se jetant par-dessus le pont de Gaulle dans le sens Plateau-Treichville à hauteur de la gare STL. Et cela après avoir garé son véhicule, une Mercedes immatriculée 1374FJ01. A Abobo-N’Dotré, le vendredi 05 juillet, une dame répondant aux initiales DSL (35ans), ivoirienne sans emploi, présentant des signes de suicides à son domicile, recroquevillée, regard perdu, les larmes aux yeux, prête à passer à l’acte, a été sauvée par des éléments de la Police Nationale du 41ème arrondissement grâce à une alerte sur les réseaux sociaux. Sauvée et conduite au poste de police, celle-ci a reconnu avoir des problèmes financiers et de famille. Quelques jours auparavant, soit le 21 juin, à Yamoussoukro, la capitale politique, un individu, tentant de se suicider en se jetant dans le lac au caïman, a été secouru par le Groupement des Sapeurs-Pompiers Militaires. Face à ces cas de suicide, le Gouvernement avait insisté sur le fait que ces actes tiraient leurs motifs des conséquences de la crise postélectorale de 2011, note-ton.

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