es populations mais surtout les jeunes de la région du Sud Comoé ont reçu la visite du ministre de la Promotion de la jeunesse, de l’insertion professionnelle et du Service civique et de ses équipes.  Du 29 au 31 août 2024, Mamadou Touré a parcouru les villes de Bassam, Adiaké et Aboisso afin de rendre plus accessibles le dispositif du gouvernement à l’emploi des jeunes. Au terme de cette visite de terrain, l’heure est au bilan.

 Quatre jours d'immersion dans le Sud-Comoé, 4 jours de contact avec les jeunes. Quel bilan ?

 D'abord, je voulais me réjouir de l'ensemble des rencontres que j'ai pu effectuer avec les jeunes. Soit à travers des visites terrains pour des jeunes qui ont bénéficié des projets financés ou à travers des rencontres d'échanges avec eux. Je voudrais ici remercier toutes les autorités à commencer par le président du Conseil économique social, environnemental et culturel, tous les élus de la région, le corps préfectoral qui a pris toutes les dispositions pour que cette tournée soit une réussite. Je retiens que dans le Sud Comoé, nous avons plus de 10.000 jeunes qui ont pu bénéficier des différents programmes en leur faveur. Je note qu'en dépit donc de ce chiffre important dans la région, il reste encore beaucoup à faire. Ces jeunes attendent de nous l'amplification des initiatives. J’ai annoncé qu'au niveau du Conseil régional, dans le cadre de la maîtrise d'ouvrage déléguée, c'est 1,5 milliard FCFA que nous avons dégagé avec l'appui de la Banque mondiale pour le Conseil régional afin de prendre en charge un certain nombre de jeunes. Mais au-delà de cela, le ministère va travailler aussi en lien avec tous les autres ministères sectoriels, Ressources halieutiques, Agriculture, Commerce, PME, etc pour amplifier nos initiatives en faveur des jeunes.  

Comment avez-vous trouvez la jeunesse du Sud-Comoé ? 

Je note une jeunesse responsable. Ça s'est vu à travers la qualité des échanges que nous avons eus. Une jeunesse qui est aussi une force de propositions puisque ces jeunes ont exprimé des propositions en vue donc d'améliorer les dispositifs existants. J'ai aussi demandé à mes collaborateurs une plus grande proximité avec ces jeunes. Vous savez, on a un pan important de notre programme mis en œuvre, mais qui doit avoir un écho à travers la communication. J'ai souhaité que les jeunes qui ont déjà bénéficié de ces différents programmes puissent avoir des cadres d'échange avec d'autres jeunes qui, malheureusement, ne sont pas encore bénéficiaires mais qui souvent, ne croient même pas aux dispositifs. Avoir ces cadres d'échanges organisés par nos services et les autres ministères sectoriels permettra de mettre en évidence ces jeunes qui sont des cas de réussite. J'ai été bluffé par des exemples ici dans le Sud-Comoé. Je veux demander aux jeunes qui bénéficient de projets à somme modérée et qui s'en sortent de témoigner. Qu'ils témoignent, peut-être que cela va inspirer les autres jeunes. Voilà un peu ce que je retiens de cette visite. 

Vous partez donc satisfait. Quelle est la suite après le Sud-Comoé ? 

Le Sud-Comoé, c'est la première. Ce que nous allons faire, les prochaines semaines, les prochains mois, c’est avoir le même exercice dans toutes les régions de notre pays. 2023 a été l'année de la jeunesse. Ça nous permet de faire un peu le bilan. C'est vrai qu'on a eu le bilan au niveau gouvernemental et tous les chiffres ont été donnés. C'est vrai qu'il y a eu une campagne avec les résultats obtenus région par région.  Mais ce type de rencontre nous permet de faire localement le bilan pour voir ceux qui ont pu bénéficier. Surtout leur dire que ce n'est pas encore fini. L'année de la jeunesse, c'est le programme Jeunes du gouvernement sur 3 ans notamment 2023, 2024 et 2025. Donc cette année, il y a encore des centaines de milliers de jeunes qui seront bénéficiaires. Et l'année prochaine, Il y a encore des jeunes qui seront bénéficiaires. Après le Sud Comoé, nous nous apprêtons à aller dans d'autres régions pour faire le même type d'exercice.

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