adame le maire Kandia Camara et son Conseil municipal sont déterminés à assainir l’ancienne casse d’Abobo Anador. Comme annoncé, la seconde phase de l’opération de déguerpissement a commencé ce mardi 3 septembre 2024, au matin.
«Aujourd’hui, la mairie réaffirme qu’elle ne reculera pas. Ce n’est pas une affaire de Diabaté Beh. C’est une affaire d’institution ». Ces propos de Diabaté Beh, 8e adjoint au maire d’Abobo, témoignent de la fermeté et surtout de l’exécution effective du déguerpissement des ferrailleurs établis à l’ancienne casse d’Anador. Ce mardi matin, les moteurs des machines ont à nouveau vrombi, des engins soutenus par des agents de terrain. Une opération naturellement sous forte escorte policière.
Ainsi, après environ une semaine de pause, depuis 6 heures du matin, l’assainissement de cet endroit se poursuit. Et cette fois, a-t-il précisé, l’opération ira jusqu’à son terme sans interruption. Et pour cause, des zones ont été ‘’oubliées’’ volontairement lors de la première opération. Notamment le sous-quartier Banco, dans le périmètre d’Anador, où se sont réinstallés des ferrailleurs ayant quitté l’ancienne casse. Ils ont préféré investir cet endroit en lieu et place de la casse d’Abobo N'dotré.,Toutes ces zones feront l’objet de ratissage, a-t-il prévenu.
« Nous avons donné l’information aux imams afin de nous aider à véhiculer le message. Des mises en demeure leur ont été également distribuées. Donc nous venons nettoyer cette zone pour qu’elle soit en phase avec le quartier Anador », a-t-il insisté. Et d’ajouter : « Ici, nous faisons d'une pierre deux coups. En plus des ferrailleurs, lorsque que nous constatons que des personnes ont construit sur l’emprise de la voie, automatiquement nous les déguerpissons ».
Cette opération a d’ailleurs perturbé la circulation sur la voie express Abobo-Adjamé. Toutefois, un plan de circulation a été établi par la police. En outre, le déguerpissement n’a pas connu, cette fois, d’incidents majeurs. Même si l'autorité municipale a déploré le fait que des zones déjà nettoyées ont été recolonisées par des ferrailleurs.« Nous sommes à la recherche de l’embellissement de la commune d’Abobo. Si un membre du Rhdp a construit sur la voie, je nettoie. La règle est pour tout le monde. Ne faisons pas d’amalgame. Tous ceux qui ont construit sur l’emprise de la voie seront déguerpis tout simplement », a-t-il conclu.
Franck Koffi
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