La justice ivoirienne s’est prononcée dans le procès contre Damana Adia alias Pickass, Justin Koua et plusieurs co-accusés pour atteinte à la sûreté de l’Etat, détention illégale d'armes, participation à une activité de mercenariat et terrorisme. Ce mercredi 13février 2025, au terme d’une audience de moins d’une heure, en effet, le tribunal criminel d’Abidjan-Plateau a rendu un verdict de à dix ans de prison ferme contre chacun des accusés. En outre, cette condamnation s’accompagne d’une interdiction de paraître sur l’ensemble du territoire national pendant dix ans, à l’exception de leur lieu de naissance, ainsi que d’une privation de leurs droits civiques pour une durée de cinq ans.
L'avocat de la défense, Me zadi,cette décision est "absurde, idyllique et cynique". « Nousallons faire appel de cette décision afin de permettre aux parties de seretrouver devant une juridiction supérieure. L’appel suspend les effets du jugementrendu, c’est donc la procédure que nous allons suivre », a-t-il répliquéen ce qui concerne les voies de recours.
Pour sa part, le procureur Braman Koné a indiqué que le vice-président du Conseil stratégique et politique du Parti des Peuples Africains-Côte d’Ivoire (PPA-CI) n’a pas été condamné pour son passé politique ni pour écarter un quelconque adversaire à la veille de la présidentielle. « Damana Pickass n'a pas été poursuivi en sa qualité d'homme politique, mais pour des faits qui lui sont reprochés. C'est facile pour certains de prendre des raccourcis, mais moi, tant que la sécurité de l'État est menacée, je vais réagir avec la dernière énergie », a-t-il affirmé.