Entre promotion de l'instrument du balafon et spectacle éclaté à travers la coquette ville de Boundiali, une transition toute trouvée vers la réflexion s'est imposée ce vendredi, à l'occasion d'un colloque sur le balafon.
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Le siège du Djéguélé Festival a abrité ce vendredi une conférence sur le balafon, avec pour thème évocateur et d'actualité :"Balafon Djéguélé à l'ère du numérique et de l'intelligence artificielle :Défis et perspectives." Des éminences grises, professeurs, hommes de médias et de culture ne se sont pas fait prier pour être aux premières loges afin de s'abreuver à l'exposé du Docteur Ibrahim Koné, maître assistant à l'Université Amadou Gon Coulibaly de Korhogo.

La préservation de l’authenticité du balafon face à l’intelligence artificielle, la promotion des créations musicales et expérimentales, la collaboration et la fusion avec d’autres artistes, ainsi que la valorisation et la promotion du balafon à l’échelle mondiale sont autant de thèmes sur lesquels le Docteur Ibrahim Koné a porté ses réflexions au cours de ce colloque, fort apprécié par le commissaire général du Djéguélé Festival, Koné Dodo.

Pour le Docteur Ibrahim Koné, "le Djéguélé Festival doit être un instrument de critique pour affronter les réalités de l'intelligence artificielle, car il y a beaucoup de profits à tirer de la culture africaine. Il nous faut nous donner les moyens de les crédibiliser." Il ajoute ‘’qu'il est plus qu'impérieux de veiller à la préservation de l'authenticité du balafon tout en protégeant les droits des artistes qui excellent dans ce domaine."
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Au cours des échanges très constructifs entre les médias et les différents intervenants, M. Koné Dodo s'est montré rassurant quant à la volonté du Djéguélé Festival de disposer d'une bibliothèque numérique très révolutionnaire. Il a également affirmé avoir à disposition plus de 500 heures d'images, disponibles pour les besoins des télévisions.
De notre envoyé spécial