En tant que députée de la nation, je tiens à souligner l’importance du dialogue et de la transparence dans la gestion des affaires publiques, en particulier lorsqu’il s’agit d’un sujet aussi essentiel que le processus électoral. Le débat d’hier organisé sur la RTI, qui devait permettre d’apporter des éclaircissements aux citoyens sur la Révision de la Liste Électorale (RLE), a malheureusement été écourté après le départ prématuré de la représentante et porte-parole adjointe de la Commission Électorale Indépendante (CEI).
Si l’on peut comprendre que certaines situations puissent être inconfortables, il est essentiel que la CEI, en tant qu’institution garante du bon déroulement des élections, reste présente et disponible pour répondre aux préoccupations des Ivoiriens. Son rôle est de rassurer et d’informer, même dans un contexte de débat parfois animé. Se soustraire au débat public au moindre désaccord n’est pas une option car l’image et la crédibilité de cette institution reposent sur sa capacité à faire face aux interrogations avec sérénité.
À quelques mois de la présidentielle de 2025, les citoyens ont le droit d’avoir des explications claires sur le processus électoral. J’invite donc la RTI 1 à reprogrammer ce débat afin que les Ivoiriens puissent obtenir les clarifications qu’ils attendent. Dans cette dynamique, j’en appelle à la responsabilité de nous, acteurs politiques, à l’effet de prôner un discours d’apaisement pour le renforcement de la cohésion sociale et pour des élections apaisées en 2025.
Ivoirien d’abord !
Honorable Naya Jarvis Zamble.