Le vice-président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) et Président du groupe parlementaire dudit parti, l’honorable Simon Doho, a communié avec les militants et sympathisants de sa formation politique, le samedi dernier, à l’invitation du mouvement « Tous en Action avec Tidjane Thiam » (TACT) pour se prononcer sur les défis majeurs.
Trouver les arguments appropriés pour remobiliser et mettre en mission les soldats du président du PDCI à 12 mois de la présidentielle en Côte d’Ivoire et promouvoir surtout une politique de proximité, notamment auprès des militants et sympathisants de la diaspora occidentale. C’est à cet exercice que s’adonne l’honorable Simon Doho depuis ces derniers mois.Au Royaume-Uni où il a séjourné le samedi 5 octobre, l’invité de TACT s’est largement prononcé sur les raisons qui militent en faveur du retour du PDCI, avec à sa tête Tidjane Thiam, au pouvoir d'État.
Pour le conférencier, « nous pourrions parcourir ensemble les engagements pris et constater, avec une peine profonde, les grands écarts entre les engagements, les promesses non tenues et les réalités quotidiennes que vivent les populations dans notre pays », a rappelé à son auditoire le vice-président du PDCI. « La Côte d’Ivoire est tombée dans un « trou » en 1999 et elle y est toujours 24 ans après. Les nombreux maux qui empêchent la sortie de la Côte d’Ivoire du « trou » sont nombreux et connus de tous. Malheureusement nos dirigeants donnent dans l’autosatisfaction et s’adonnent à la politique de l’autruche », a-t-il poursuivi. Avant de conclure que « le vivre ensemble était tout simplement une grosse illusion, un vrai mirage ».
Le conférencier a ensuite égrené les maux qui justifient ce constat. Il s’agit entre autres du « déni de la démocratie, le déséquilibre entre les régions, la mauvaise allocation des ressources financières de l’État, un endettement vertigineux, le refus d’un processus de dialogue, de vérité et de réconciliation vraie, une jeunesse sacrifiée par les nombreuses crises socio-politiques, des systèmes éducatifs et sanitaires inefficaces, une population rurale pauvre qui ne tire pas profit des fruits de son travail, l’exploitation sauvage du patrimoine forestier et du sous-sol ».
« Monsieur Alassane Ouattara n’a pas pu tracer la voie de l’espérance nouvelle après les temps de douleurs que nous avons traversé. Les recettes utilisées n’ont malheureusement pas produit de résultats à la hauteur de la résolution des graves problèmes de la nation. Le temps est venu de tourner la page pour tracer ensemble le chemin d’une nouvelle et Grande ambition pour notre nation », a déduit Simon Doho, avant d’indiquer que la Côte d’Ivoire, dans sa situation d’aujourd’hui a besoin d’un homme nouveau pour la redresser et la projeter vers un avenir de bonheur. Il s’agit de Tidjane Thiam. « Nous avons confiance en sa capacité d’être le nouveau leader avec lequel nous allons concevoir ensemble et réaliser la Côte d’Ivoire nouvelle à l’horizon 2035-2040 ».
Le président du groupe parlementaire PDCI a mis l’accent entre autres sur « la connaissance du pays profond pour avoir été DG du BNETD et Ministre du Plan et du Développement en Côte d’Ivoire » du leader de son parti, son « expérience professionnelle marquée par une culture d’objectifs et de résultats ». « Ses résultats dans les secteurs des services, de la haute finance, de l’ingénierie, la conception de stratégies et de programmes de développement sont des atouts indéniables pour élaborer une vision nouvelle pour notre pays et des programmes adéquats en confirmé avec la résolution des vrais problèmes de notre pays », a en outre relevé le Conférencier.
L’illustre hôte du TACT a enfin relevé que son président a « une grande vision pour notre pays fondée sur la restauration de la paix qui lui a été enseignée par le père fondateur ».C’est la deuxième fois, en moins de trois mois, que Simon Doho effectue des missions politiques en Europe, notamment en France et au Royaume-Uni où il rencontre militants et sympathisants de son parti mais surtout des associations apolitiques préoccupées par la stabilité économique dans leur pays.
Avec Sercom