Le ministre de la santé, de l'hygiène publique et de la couverture maladie universelle, Pierre N'Gou Dimba entend mobiliser le corps préfectoral pour leur implication au bon fonctionnement du Conseil d’orientation et de surveillance (COS) à l’échelle nationale en vue de répondre collectivement au renforcement de la gouvernance du système sanitaire. Une réunion de renforcement de la sensibilisation et d'application des mesures de réforme s'est tenue ce 21 octobre 2024, en présence des préfets, des membres du cabinet, de l’inspection générale de la santé, de la direction générale de la santé, ainsi que les directeurs centraux, généraux des CHU et établissements publics, coordonnateurs des programmes nationaux de santé, régionaux y compris les directeurs des CHR et hôpitaux généraux.

Pour le ministre Dimba, cette mobilisation doit être << accompagnée de sanctions fermes>> qui visent à lutter contre les mauvaises pratiques et améliorer les prestations des établissements de santé. À cet effet, des réformes récentes ont été adoptées, notamment la suspension de la participation des directeurs aux ateliers et séminaires, sauf autorisation du cabinet, l’obligation de transmettre tous les ordres de missions à la direction générale de la Santé, et la mise en place d’un mécanisme de contrôle effectif de la présence des agents de santé à leurs postes de travail. <<Ces mesures visent à rendre le système de santé plus transparent et fonctionnel.>>, a déclaré le ministre Pierre Dimba. Ces réformes permettront de relever les défis majeurs auxquels fait face le système de santé tels que le racket, la corruption, l’absentéisme, et des conditions d’hygiène préoccupantes mais aussi d'accompagner les efforts du gouvernement, tels que modernisation des infrastructures, expansion de la CMU, et intégration du secteur privé.

Avec CICG