Les cancers oropharyngés, liés à des infections par le papillomavirus humain (HPV), touchent davantage les hommes que les femmes. Une étude américaine a révélé que les hommes sont deux fois plus susceptibles de développer un cancer de la gorge et de la bouche en raison de la fréquence des rapports sexuels bucco-génitaux.
Risques et infections
Une femme qui reçoit un cunnilingus ne peut pas être contaminée par le VIH, car la salive de son ou de sa partenaire ne transmet pas ce virus. Cependant, une personne qui pratique le cunnilingus peut être contaminée par certaines infections sexuellement transmissibles (IST) comme la syphilis ou la gonococcie/blennorragie.
Augmentation du risque de Cancer
Le sexe oral augmenterait le risque de cancer oropharyngé de 22%. Près de deux cancers oropharyngés sur trois aux États-Unis et dans la plupart des pays occidentaux sont provoqués par une infection par le HPV 16. La fréquence de ces cancers a nettement augmenté ces dernières années, selon Gypsyamber D'Souza, professeur adjointe d'épidémiologie à l'Université Johns Hopkins à Baltimore (Maryland). Elle a présenté ses travaux à la conférence annuelle de l'American Association for the Advancement of Science (AAAS) à Washington. Au terme, ces résultats soulignent l'importance de la prévention et de la sensibilisation aux risques liés aux infections par le HPV et aux pratiques sexuelles. La vaccination contre le HPV et l'éducation sur les IST peuvent jouer un rôle crucial dans la réduction de ces risques.
PK