Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire a informé, dimanche 03 novembre 2024, des dispositifs particuliers lors de la tournée de leur Président, Tidjane Thiam, dans le District d’Abidjan.

« Chères militantes, chers militants du PDCI-RDA, nous vous informons que la tournée du président du parti dans certains centres d'enrôlement du District d'Abidjan, ce dimanche 3 novembre 2024, dans le cadre de la Révision de la liste électorale (RLE), est une visite purement technique. Pour des raisons d'efficacité et de sécurité, les attroupements et les rassemblements de foule sont fortement déconseillés. Merci pour votre compréhension et votre coopération. Tous Ensemble ! », a communiqué le parti sur sa page officielle.

Le PDCI-RDA, qui est en avant-garde des critiques notamment des irrégularités sur le processus de révision de la liste électorale pour l’élection présidentielle de 2025, craindrait-il pour la sécurité de son président dans le District d’Abidjan ? Surtout que ces mêmes dispositifs n’ont pas été pris lors de la récente tournée de Tidjane Thiam à l’intérieur du pays. Rappelons que le 29 octobre dernier, le porte-parole du parti avait égrené une liste d’irrégularités, lors de la tournée de Tidjane Thiam à Bonon, Gonaté, Bouaflé, Daloa, Duékoué, Man, Dimbokro et Toumodi, du 19 au 25 octobre 2024, sur la révision de la liste électorale.

Parmi celles-ci, une mauvaise information sur les documents administratifs requis pour l’enrôlement, un double langage concernant les récépissés dont la date de validité est échue. Aussi l’obtention des certificats de résidence pour les lieux de vote dans les milieux reculés, l’absence d’extrait de naissance pour un grand nombre des citoyens en âge de voter.

En somme, le PDCI-RDA, par son porte-parole Bredoumy Soumaila, avait conclu que le pouvoir en place n’a pas envie que les Ivoiriens s’inscrivent sur la liste électorale parce qu’il a déjà ses électeurs. Ces critiques feraient-elles craindre le PDCI-DRA au point de prendre des dispositifs sécuritaires ? Pour un si grand parti comme le PDCI-RDA, le plus vieux parti politique ivoirien, restreindre les militants et sympathisants pendant une visite d’un leader suscite beaucoup d’interrogations.

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