Pendant que le monde entier se réunit à Baku en Azerbaïdjan sur l’avenir climatique de la planète , un sommet le G20 (est un forum intergouvernemental composé de dix-neuf des pays aux économies les plus développées, du monde, dont les chefs d'État, chefs de gouvernement, ministres des finances et chefs des banques centrales se réunissent annuellement),a rassemblé cette fois à Rio de Janeiro au Brésil, les dirigeants du monde. A l’occasion, le président de la nation arc en ciel, Cyril Ramaphosa a reçu des mains du président brésilien Luiz Inácio Lulada Silva lors de la clôture dudit sommet le flambeau de la présidence du Groupe des Vingt (G20).
Porteur des messages de l’ensemble des acteurs de cette plateforme mondiale, il a laissé entendre que :« Après la présidence sud-africaine, tous les pays du G20 auront exercé au moins une fois la direction du groupe. Ce sera un moment opportun pour évaluer le rôle que nous avons joué jusqu’à présent et déterminer comment nous devrions agir à l’avenir », a-t-il déclaré, soulignant la nécessité d’une réflexion collective sur les actions futures du groupe.
Ainsi, la présidence de la nation chère à Nelson Mandela à la tête de ce groupe une occasion unique de mettre en avant les priorités du continent sur la scène internationale. Conformément à l’Agenda 2063 de l’Union africaine, Pretoria entend concentrer ses efforts sur la lutte contre les inégalités, le développement des infrastructures et la réforme des institutions mondiales. L’Afrique du Sud prévoit également de s’attaquer aux crises multiples, comme le changement climatique, la sécurité alimentaire et l’énergie, qui affectent de manière disproportionnée les nations en développement. Cette présidence marque une étape cruciale pour le G20, dont l’intégration récente de l’Union africaine comme membre permanent reflète la reconnaissance croissante du rôle de l’Afrique dans les affaires mondiales.
Jean Eden K