e Burkina Faso renforce ses dispositifs de sécurité et de défense notamment dans sa capitale, Ouagadougou. Les autorités sécuritaires disent prévenir une éventuelle attaque terroriste à l’image de Bamako, la capitale du Mali le 17 septembre 2024 où plusieurs personnes ont perdu la vie dans l’attaque de l’école de la gendarmerie de Faladié. Quelques jours après les attaques terroristes au Mali, le pays du Capitaine Ibrahim Traoré a donc pris des dispositifs sécuritaires pour parer à toute éventualité.
« Au regard de la situation sécuritaire et pour parer à toute perfide éventuelle, les véhicules suivants qui ont été jusque-là exemptés des contrôles de police à l’entrée de Ouagadougou sont désormais soumis au contrôle, il s’agit : des ambulances et assimilés ; des véhicules transportant des restes mortels ; des véhicules de type fourgon blindé transportant des devises ou autres biens précieux ; des véhicules des mines et carrières ; des véhicules de corps diplomatiques, etc.
Le conducteur ou le chef de bord de ces véhicules sont priés de présenter à tout service de contrôle à l’entrée de la ville les pièces suivantes : l’ordre de mission ou la fiche de transfert du patient dûment rempli et signé de l’autorité compétente ; l’arrêté de transfert des restes mortels signé par l’autorité compétente ; l’ordre de mission signé par le responsable de la société chargé du transfert des fonds ; la carte diplomatique », a souligné le président de la Délégation spéciale de la commune de Ouagadougou, Maurice Konaté.
Celui-ci a également ajouté que « les services de contrôle en plus des documents présentés se réservent le droit de procéder à d’autres vérifications sur le véhicule ou les individus », aussi « les véhicules qui arborent des signes distinctifs notamment les fanions sur leur lieu de travail sont obligés de les enlever à l’entrée de la ville.
Membre de l’Alliance des Etats du Sahel aux côtés du Mali et du Niger, le Burkina Faso fait face également aux expéditions punitives de djihadistes et terroristes sur son territoire. Raison pour laquelle, le Président de la Délégation Spéciale sa dit « compter sur la bonne compréhension de toutes et de tous pour lutter contre le terrorisme et le grand banditisme ».
CB