Les effets du changement climatique poussent les Etats et les entreprises à reconsidérer leurs politiques et fonctionnement. Ainsi, le société ENI Côte d’Ivoire soutient une transition énergétique socialement équitable, dans le but de préserver la planète. Dans cette optique, elle vient de publier son premier rapport de développement durable. La cérémonie de présentation a eu lieu ce jeudi 24 octobre 2024, au Plateau.

 Le rapport ENI sur le développement durable en Côte est un document publié sur une base annuelle qui contient certaines déclarations prévisionnelles relatives aux différents sujets qui y sont abordés. Il a été remis officiellement au gouvernement ivoirien ce jeudi. Selon le directeur général de ENI Côte d’Ivoire, Luca Fatchenda, ce document ne raconte pas seulement leurs réalisations, il reflète un engagement commun et l'harmonie de la collaboration avec la Côte d'Ivoire, dans le respect de ses objectifs de développement et de croissance. Et cela, en appui aux efforts du pays pour améliorer la vie des  populations, relativement à ses plans de développement nationaux.

Par ailleurs, il a indiqué que le gisement pétrolier Baleine est le premier projet de développement upstream zéro émission nette en Afrique en ce qui concerne la décarbonisation. Il est revenu sur le programme de cuisson propre avec la distribution de foyers améliorés. Dans la même veine, il a révélé une étude de faisabilité pour développer un projet de conservation et de reboisement. Dans le secteur de l’éducation-formation, la rénovation des écoles et le soutien à la formation professionnelle ont été mentionnés. « Dans cette perspective, nous avons lancé des programmes de mastères Upstream et Downstream en partenariat avec l’Institut National Polytechnique Félix Houphouët-Boigny. Ces programmes offrent aux jeunes une formation de haut niveau, adaptée aux besoins du marché, et les préparent à des carrières dans le secteur de l’énergie, contribuant ainsi à renforcer les compétences locales et à favoriser l'insertion professionnelle », a-t-il précisé non sans insister sur la diversification économique en termes de formation. Il a relevé des programmes dans les domaines de l’énergie et de l’automobile, permettant à de nombreux jeunes de développer des compétences techniques indispensables. Sans oublier le renforcement de la compétitivité des artisans locaux.

Pour le volet santé, la réhabilitation et l’équipement de centres de santé ont été évoqués. En outre, il a souligné la création d'une nouvelle chaîne de valeur axée sur la transition énergétique valorisant les résidus agricoles. « Les piliers que nous soutenons – la décarbonisation, la santé, l’éducation et la diversification économique – sont alignés avec les objectifs de développement de la Côte d'Ivoire et les objectifs de développement durable de Nations Unis. Ce que nous construisons n’est pas seulement un ensemble de projets, mais un soutien aux ambitions du pays pour un avenir harmonieux et prospère. Nous sommes fiers de contribuer, aux côtés de la Côte d'Ivoire, à un développement durable, en mettant l'énergie au service du progrès. Ensemble, nous faisons avancer les initiatives du pays vers un avenir prometteur, en soutenant ses efforts pour améliorer les conditions de vie de sa population », a-t-il conclu.

Pour sa part, le représentant du ministre des Mines, de l'énergie et du pétrole, Bienvenue Essé, a rappelé la résilience dont fait preuve la Côte d’Ivoire face aux défis du changement climatique. Aussi s’est-il réjoui que le gisement Baleine soit le premier projet de net-zéro carbone en Afrique. A l’en croire, ENI est engagé aux côtés de l'Etat dans plusieurs projets en faveur des populations. Le secteur de l'énergie, a-t-il ajouté, est le pilier d'une nouvelle phase de croissance et d'économie pour le pays. Au demeurant, il a salué les 10 milliards de dollars, soit plus de 600 milliards FCFA, investis pour le projet Baleine. Poursuivant, il s’est davantage réjoui de cet autre investissement de ENI en matière de Responsabilité sociétale et environnementale (RSE).

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