Pat Sako du groupe zouglou Espoir 2000 n’a pas été arrêté suite à la sortie de son album comme l’ont prétendu sur les réseaux sociaux des rumeurs enflammées notamment par le cyberactiviste ivoirien Johnny Patcheko. Celui-ci avait publié sur les réseaux sociaux que Pat Sako a été convoqué par le directeur général de la Police nationale pour avoir chanté contre le régime en place. Information qu’a démentie la Police nationale sur sa plateforme en annonçant un fake news, ainsi que l’artiste concerné. Dans un autre post sur sa page officielle, Johnny Patcheko a renchéri : « Je sais que Pat Sako sera forcé à faire une vidéo pour dire que tout va bien et qu’il n’a pas été convoqué par la police. C’est leur méthode de faire pression sur les artistes lorsqu’ils sont pris la main dans le sac. Honte au directeur général RDR de la Police Youssouf Kouyaté », a-t-il rétorqué.
Pour rappel, Pat Sako, artiste zouglou, l’un des plus talentueux de sa génération, qui a marqué plusieurs générations par ses textes engagés dans ses chansons avec le groupe Espoir 2000, a sorti récemment l’album « Tableau Blanc », en collaboration avec son défunt acolyte Valery. Cet opus, comme à leur habitude, est très engagé et critique envers le régime politique en place. Selon des rumeurs relayées sur la toile, Pat Sako, désormais seul à œuvrer à la marche du groupe Zouglou, aurait été arrêté.
Une fausse information qui discrédite l’auteur de ce post et doit interpeller l’opinion nationale et internationale sur la désinformation par ces canaux de communication.
Casimir Boh