Le Front populaire ivoirien (FPI) de Pascal Affi N' guessan a pris des mesures disciplinaires à l'encontre d'ex-militants du parti. Notamment Pierre Dagbo Gode, ancien vice-président du FPI. Celui-ci avait saisi la justice pour invalider le récent congrès de son parti tenu les 8 et 9 novembre 2024, à Yamoussoukro, la capitale politique, à l' issue duquel, Pascal Affi N' Guessan avait été réélu président et désigné candidat pour l' élection présidentielle d'octobre 2025. Le 26 décembre 2024, le tribunal de Première Instance du Plateau-Abidjan a rejeté sa requête pour plainte "non-fondee".

Le FPI, qui visiblement fait le ménage en son sein avant l'élection présidentielle a donc sanctionné Pierre Dagbo Godé ainsi que Sangaré Issiaka, une autre grande figure du parti, meneur de la fronde contre Affi N' guessan, à cinq ans de suspension. En outre, trois ans de suspension ont été octroyés à Koulibaly Seydou, Diabagaté Bêh, Madame Tatret Anne Gnahouret, Bouikalo Bi Thierry. Et  un an de suspension à l'encontre Gnahore Achille, Nadaud Clément, Yro Guy Roger, Lasme Nicolas, Koffi Kouamé.

En réponse à cette décision, les ''frondeurs'' au crée un mouvement nommé FPI, courant démocratie et valeurs avec pour président du Comité stratégique Issiaka Sangaré. Une branche bien évidemment pas reconnue par la direction du parti à la rose. Ainsi, afin de prévenir ou empêcher " les comportements de certains faussaires", Pascal Affi N' Guessan a enjoint tous les vice-présidents de région à prendre les dispositions en informant les autorités administratives et sécuritaires des dernières décisions du parti.

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