Du 29 novembre au 1 er décembre dernier s’est tenue la 11édition du Festival Afrik’Urbanarts. L’évènement a été particulièrement marqué par la ‘’Tradi battle dance’’, le concours de danse traditionnelle. Ce lundi 9 décembre, au Village Kiyi à Cocody, la promotrice du Festival, Jenny Mezile, a remis les récompenses des vainqueurs de cette compétition.
Le concours de danse traditionnelle du Festival Afrik’Urbanarts a été une grande première lors de cette 11ème édition. Le 29 novembre dernier, à la salle Niangoran Porquet du Palais de la Culture d’Abidjan, les différentes troupes et danseurs ont fait honneur à leur racine et culture à travers la ‘’Tradi battle dance’’. Après la compétition, place maintenant aux récompenses. Ainsi le 1er prix Maurice Bandama doté d’un trophée et d’une enveloppe de 500. 000 FCFA est revenu à la compagnie Aaninka. Quant au 2èmeprix Maurice Bandama comprenant un trophée et la somme de 350.000 FCFA, il a été remis à la compagnie N'Zassa Dance. Lucien Tra Bi, de la même compagnie a été le meilleur danseur de Zaouli, raflant ainsi le 3ème prix Maurice Bandama doté de 150.000 FCFA.
La promotrice de l’évènement, Jenny Mezile, a exprimé sa reconnaissance pour la réussite du festival dans son ensemble. Elle a dit avoir rencontré beaucoup de difficultés mais elle les a surmontés grâce au soutien de ses partenaires. Aussi a-t-elle dit merci, entre autres, au ministère de la Culture et de la Francophonie, au consulat d'Haïti, à l'ambassade de l'Espagne et à l’ambassadeur de la Côte d’Ivoire en France, Maurice Bandama, pour son parrainage. Elle a souligné les efforts du diplomate en faveur de la culture. Entre outre, pour les prochaines éditions, elle a révélé que chaque année, le prix portera le nom d'une personnalité. Poursuivant, elle a dit placer beaucoup d'espoir pour la danse traditionnelle. D’où sa valorisation par son festival qui contribuera à ce que ‘’chaque Africain sache danser une danse de son terroir natal’’.
Au nom des lauréats, Yul Sea, directeur artistique de la compagniede danse Aaninka, a indiqué qu’il s’agit d’un honneur d’être reconnu dansson propre pays. Et pour cause, sa compagnie existe depuis 2001 et tourne àtravers le monde pour faire la promotion de la culture ivoirienne. A l’encroire, « remporter ce prix signifie que ce nous présentons à travers lemonde est le reflet de notre base culturelle. Je suis très heureux de l’intérêtporté maintenant à la danse traditionnelle parce qu’une autre culture a envahiles rues d’Abidjan. Ce n’était pas lecas avant. Le fait de promouvoir lesdanses traditionnelles à travers ce festival est une idée de génie. C’est notreculture, notre identité. Notre culture peut nous envoyer très loin, donc jedemande à notre jeunesse de s’en imprégner », a-t-il souligné.