’opposition s’est à nouveau réunie à Bonoua (ville située au sud-est du pays), après la rencontre organisée par le Parti des Peuples Africains de Côte d’Ivoire (PPA-CI), le 14 juillet 2024. Le Samedi 21 septembre 2024, une rencontre politique de quatorze partis de l’opposition notamment le Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA) avec à leur tête le Mouvement des Générations Capables (MGC), de l’ex-Première dame Simone Ehivet s’est tenue à Bonoua sur, entre autres sujets, la réforme de la Commission électorale indépendante (CEI), la liste électorale, la réforme de la CEI, la révision et la refonte de la liste électorale, la révision du découpage électoral, la sécurisation du processus électoral, le financement des élections, la communication et, enfin, les réformes constitutionnelles induites.
Au cours de cette réunion, tous ces partis de l’opposition disent avoir fait un triste constat : « les conditions pour une élection crédible en 2025 ne sont pas réunies ». Ils ont donc appelé le gouvernement à engager avec courage, un vrai dialogue inclusif avec les partis politiques, les Organisations de la société civile et l’ensemble des forces vives de la Nation. « Ce système, malheurement, maintenu vaille que vaille par l’actuel gouvernement, ne peut aucunement garantir la paix dans notre pays. En vérité, le système électoral ivoirien est miné par de nombreuses entraves dont la revue critique est nécessaire pour mesurer la pertinence de cette démarche commune de l’opposition », a reconnu Simone Ehivet.
Absence du PPA-CI et du Front Populaire Ivoirien (FPI)
Cependant la rencontre entre partis politiques de l’opposition s’est tenue sans le PPA-CI de Laurent Gbagbo grande figure de l’opposition et sans son ancien parti politique le Front Populaire Ivoirien (FPI). Cette absence du parti de l’ex-chef de l’Etat ivoirien fait déjà jaser et semble montrer une désunion de l’opposition politique à l’approche de la présidentielle de 2025. D’autant plus que le PPA-CI avait appelé toutes les forces vives à faire bloc contre le pouvoir en place, le 14 juillet 2024 à Bonoua ; un appel dénommé « l’appel de Bonoua » pour enlever le Rassemblement des Houphouétistes pour la Paix et la Démocratie (RHDP) du pouvoir en 2025. Or, deux grands groupes de l’opposition semble se dessiner; l’un dirigé par le PPA-CI et l’autre de son ex-épouse Simone Ehivet aux côtés du PDCI-RDA. Ce qui pourrait constituer un handicap pour la présidentielle de 2025.
CB