a Côte d’Ivoire est toujours sous la menace d’actes terroristes. Mais fort heureusement, les autorités veillent au grain. 29 complices de ces individus indélicats viennent d’être épinglés et frappés financièrement par le ministère des Finances et du budget. Ils avaient mis une certaine organisation en place pour passer entre les mailles du filet.
Une information émanant du ministère des Finances et du budget, en date du 22 août 2024, rendue publique, lève le voile sur cette affaire. 29 soutiens du terrorisme ont été mis hors d’Etat de nuire. Leurs avoirs ont été gelés par le gouvernement ivoirien dans le cadre de la lutte contre le financement du terrorisme et le blanchiment de capitaux. L’arrêté, en effet, stipule que le cerveau de cette opération au goût funeste est un certain Guindo Adou, né à Bankass au Mali. Commerçant résident à Duékoué, il est accusé de financer le terrorisme. En outre, Guindo Beidari, né à Bankass au Mali et commerçant, résidant à Abobo Biabou ; Guindo Boureima dit Sory, également né à Bankass au Mali, convoyeur de car dans une société de transport de la place et résidant à Yopougon Niangon Nord, ont été également mises en cause. Ils portent tous le même patronymique.
Par ailleurs, Sow Alassane, commerçant à Dimbokro de nationalité mauritanienne, est également inculpé pour les mêmes faits. A côté de ces derniers, des bouchers, des vendeurs de bétail, des boutiquiers, des éleveurs, des conducteurs de tricycles, des marabouts et même un imam sont accusés d’avoir trempé dans cette préparation d’actions terroristes. Sangaré Moussa, né à Bouaké et y résidant au quartier Belle Ville où il vend du bétail ; Diallo Adama, de nationalité burkinabé, conducteur de tricycle à Bouna ; Bouna où est né Bamba Daouda, vendeur de bétail lui aussi à Bouaké ; Sidibé Idrissa, de nationalité burkinabé, vendeur de bétail à Doropo dans la région du Bounkani ; bouvier à Arrah, Tall IdrissaAdam, Burkinabé, sont entre autres les noms cités.
Un autre membre de ce réseau, dans la même région du Bounkani, précisément à Doropo, se nomme Sidibé Adama. Il est né à Bama au Burkina Faso. Employé de boulangerie, il est « inculpé d’affiliation à une association ou participation à une entente en vue de préparer ou de commettre des actes terroristes ». Ses complices sont autres que Sidibé Amadou, né à Koby au Burkina Faso et éleveur à Tehini et Diallo Boukary, né à Nouna au Burkina Faso, boutiquier et domicilié à Ferkessédougou.
Dans leur macabre projet, ils ont sollicité les services d’hommes en armes à savoir le sergent-chef des Eaux et Forêts, Yéo Pegnanchiere, Ivoirien, résidant à Dabakala ; et Palé Timon,Ivoirien, garde pénitentiaire à Daloa. Un guide religieux et des marabouts ont même été embraqués dans l’aventure. Il ‘agit de l’imam du nom de Diallo Daouda, né à Ayamé et résidant à Port-Bouët et de Diallo Ibrahim Sombo, de nationalité burkinabé, résidant à Méagui au quartier « Nitro » et Barry Alaye, né à Louta au Burkina Faso, maître coranique et marabout résidant à Jacqueville.