P

lusieurs pays et organisations internationales tels que l’Union Européenne, la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), l’Alliance des Etats du Sahel (AES), la Turquie, entre autres, ont condamné dès les premières heures l’attaque terroriste du mardi 17 septembre 2024, à Bamako, la capitale malienne, à l’école de Gendarmerie de Faladié, ayant causé des morts. Les réactions de condamnation émanant de ces institutions étaient attendues autant celle de la France, l’ancienne puissance coloniale. Dans un communiqué daté le 18 septembre 2024, la France a effectivement réagi par son ambassade au Mali et présenté ses condoléances à la Nation malienne. « L’Ambassade de France au Mali présente ses compliments au ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération internationale de la République du Mali, et a l’honneur de présenter ses condoléances au gouvernement du Mali à la suite des attaques terroristes perpétrées le 17 septembre 2024 à Bamako. Elle salue respectueusement la mémoire de tous ceux qui ont trouvé la mort dans ce terrible attentat, s’associe à la peine des familles des victimes, et formule des vœux de prompt rétablissement aux personnes blessées. L’Ambassade de France au Mali saisit cette occasion pour renouveler au ministère des Etrangères et de la Coopération Internationale de la République du Mali les assurances de sa haute considération », a indiqué l’Ambassade de France à Bamako.


Toutefois, des voix se sont faites entendre sur les réseaux sociaux notamment pour critiquer le communiqué de la France.
« Elle est tardive cette condamnation de la France, elle frise le mépris car c’est une simple lettre de l’ambassade de France à Bamako. D’habitude, c’est le Quay d’Orsay ou l’Elysée qui s’exprime », a souligné ce cyberactiviste, Fenelon massala. Comme lui, plusieurs cyberactivites ont guetté la réaction de la France et l’ont jugée tardive.
Il est important de rappeler que la France, l’ex-puissance coloniale ne reconnait pas la légitimité du pouvoir de Bamako. Paris, au même titre que la CEDEAO, avait condamné le coup d’Etat militaire du Colonel Assimi Goita, brandi une intervention militaire et exigé un retour à l’ordre constitutionnel.
La junte malienne de son côté avait dénoncé l’intervention jugée partiale de la France dans les affaires internes du Mali.
Depuis, les relations bilatérales entre les deux pays ne sont plus au beau fixe.

CB

Posté dans la catégorie
INTERNATIONAL

Autres articles de la catégorie  

Voir TOUT
Abonnez-vous à notre newsletter et recevez nos derniers articles par email.
No spam ever. Read our Privacy Policy
Thank you! Your submission has been received!
Oops! Something went wrong while submitting the form.