L’ONG HealthSud Medical Foundation a initié une campagne de sensibilisation et de dépistage couplet gratuit du cancer du sein et de la prostate, du 26 au 27 octobre 2024, à l’Institut des sœurs servantes réparatrices du Sacré cœur de Jésus Christ près de la paroisse Notre Dame de l’Espérance, situé à Cocody Faya.
Cette campagne de dépistage gratuit du cancer du sein s’est tenue dans le cadre de la journée mondiale contre le cancer du sein, le 26 octobre 2024. Ce mois dénommé  octobre rose, en effet, est consacré à la lutte contre ce cancer, du 1er au 31 octobre de chaque année. Aussi, elle a eu pour but de prévenir le cancer de sein et de la prostate en vue d’améliorer la qualité de vie de la femme et de l’homme, sensibiliser sur les dangers du dépistage tardif du cancer du sein et de la prostate.


Pour le professeur Rizzo Antonio, président de l’ONG HealthSud Foundation, les séances de dépistage sont cruciales face à l’ampleur que prennent le cancer de la prostate et le cancer du sein dans le monde. « Nous faisons le dépistage pour octobre rose. Si on découvre une anomalie, on fait des échographies pour avoir plus de certitude. Nous attendons beaucoup de personnes parce que le dépistage est vraiment primordial pour le cancer qui est en train d’évoluer dans notre monde aujourd’hui, donc le détecter plutôt permet de prendre les mesures disponibles pour guérir. On guérit quand on prend des mesures de manière précoce du cancer », a confié le Professeur Rizzo Antonio. Poursuivant, il a encouragé les femmes à « faire beaucoup de sports et boire beaucoup d’eau de manière adéquate puis à soigner leur alimentation, à manger beaucoup de fruits, de la verdure, les légumes », « ce qui plaide beaucoup pour la santé, et diminue le taux de glycémie ».
Face à ce fléau, pour Asnalime, une mère de 38 ans, Mariée, venue se faire dépister contre le cancer de sein, « c’est une période assez sensible » qui « permet aux femmes de faire le dépistage ». « Déjà c’est pour voir s’il y a des antécédents, parce qu’on peut avoir des symptômes cachés. C’est une opportunité pour nous femmes, mère et autres de se dépister et d’avoir une idée nette de son statut », a-t-elle souligné.


Pour les hommes venus aux soins cliniques gratuites contre le cancer de la prostate à l’image de José Godé, âgé de 57 ans, « c’est le moment de prendre des certitudes ».
« Je suis là pour le dépistage contre le cancer de la prostate pour me faire dépister. Et mieux vaut prévenir que guérir, c’est le slogan de l’ONG. Nous sommes là pour voir dans quelle mesure on peut être pris en charge au cas où on a un problème. Mieux vaut être situé surtout qu’on a des antécédents dans la famille, c’est le moment de prendre des certitudes », a-t-il indiqué. Par ailleurs, selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le cancer est un problème majeur de santé dans le monde. Ainsi, le nombre de nouveaux cas de cancer en 2018 est estimé à 18,1 millions et le nombre de décès à 9,6 millions. Quand 70% de ces cas de cancer surviennent dans les pays en développement et l’incident des cancers pourrait atteindre 1,5 millions de nouveaux cas en 2020. Ainsi à l’issue de cette campagne de sensibilisation et de dépistage contre le cancer du sein et de la prostate, menée en collaboration avec le Ministère de la Santé et de l’Hygiène Publique et l’Institut des Sœurs Servantes Réparatrices du Sacré cœur de Jésus Christ près de la paroisse Notre Dame de l’Espérance, l’ONG HealthSud Foundation sera chargée d’exécuter le suivi et évaluation de la campagne en vue d’avoir une base de données sur l’état de santé des hommes et femmes dépistées.

CB

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