L’absence prolongée du chef de l’Etat camerounais, Paul Biya, de son pays continue de faire couler beaucoup d’encre, notamment sur son état de santé qui se serait dégradé. A juste titre, dans un communiqué publié le 08 octobre 2024, le ministère de la Communication camerounais, au nom de son Gouvernement, avait « fait savoir qu’au lendemain du Sommet Chine-Afrique auquel il a pris une part active, le chef de l’Etat s’est accordé un bref séjour privé en Europe ». Il avait « invité aussi bien les Camerounais que les partenaires et les pays amis, à ne point se laisser distraire par des manœuvres de désinformation, d’instrumentalisation et de déstabilisation orchestrée par des groupuscules et des individus pernicieux, des fins inavouées ».

Toutefois, le gouvernement camerounais a haussé le ton ces vingt-quatre heures sur le traitement tendancieux sur l’état de santé du chef de l’Etat camerounais, en enjoignant « à chaque gouverneur de créer auprès de ses services compétents, des cellules de veille chargées de suivre et d’identifier les auteurs des commentaires tendancieux y compris ceux qui agissent à travers les réseaux sociaux ». « Depuis un certain temps, des personnes sans scrupule inondent les médias et les réseaux sociaux et de nouvelles mensongères sur l’état de santé du président de la République. Ces élucubrations ont pour but malsain de perturber la quiétude des Camerounais, semer la confusion et le doute dans les esprits en vue d’installer le pays dans l’incertitude. Le ministre directeur du cabinet civil (DCC) et le ministre de la Communication (MINCOM), porte-parole du gouvernement, ont publié chacun en ce qui le concerne, un communiqué pour condamner ces dérives et apporter un démenti formel aux rumeurs fantaisistes véhiculées sur l’état du Président de la République. A la suite de ces mises en garde au point du ministre directeur du cabinet civil (DCC) et du ministre de la Communication (MINCOM), porte-parole du gouvernement, aucun autre commentaire ou débat ne devrait plus être cautionné, de qui que ce soit dans les médias privés en semaine ou les week-ends. Faut-il le rappeler, le chef de l’Etat est la première institution de la République. De ce fait, les débats sur son état relèvent du domaine de la sécurité nationale », a souligné le gouvernement, précisant ensuite que « tout débat dans les médias sur le président de la République est par conséquent formellement interdit », et donc « les contrevenants devront faire face à la rigueur de la loi ».  Pour rappel, le président de la République du Cameroun, Paul Biya, est au pouvoir depuis plus de 40 ans. Agé de 91 ans en 2024, il fait partie des chefs d’Etat à la longévité la plus importante, et est aussi le plus âgé d’entre eux.

CB

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