La lutte contre la prolifération de la drogue en milieu carcéral en Côte d’Ivoire apparait cruciale tant elle prend de l’ampleur. Lundi 14 avril 2025, un mouvement d’humeur de prisonniers signalé au Pôle Pénitentiaire d’Abidjan a attiré l’attention de l’opinion nationale et internationale. Information prise auprès des autorités compétentes, notamment la Direction de l’administration pénitentiaire, ce mouvement de prisonniers qui a laissé croire à une tentative d’évasion n’était autre qu’une manifestation de mécontentement de prisonniers contre le renforcement des mesures prises dans le cadre de la lutte contre la prolifération de la drogue.
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Une réaction de pensionnaires qui s’apparente à celle de prisonniers du Pôle Pénitentiaire de Bouaké, le 07 avril dernier, lorsque dans le cadre de la lutte contre l'introduction et la consommation des stupéfiants et des substances psychotropes dans l'enceinte de la Maison d'arrêt de correction de Bouaké (MAC-B), l’Administration pénitentiaire a renforcé le contrôle des visiteurs des détenus et des colis destinés à ces derniers. Ce qui a eu pour conséquence plusieurs saisies de substances illicites portant sur soixante (60) comprimés de type Tramadol, communément appelés "Kadhafi".
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Tout comme à Bouaké, la tension est redescendue à la prison civile d’Abidjan selon l’administration qui a loué le professionnalisme et la réactivité des agents pénitentiaires, soutenus par la police et gendarmerie. Si aucune perte en vie n’a été enregistrée, le Directeur de l'administration pénitentiaire déplore que 12 détenus aient été blessés.
Ceux-ci ont immédiatement été pris en charge par les services de santé compétents, a-t-il ajouté.

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