La Commission de la Communauté Économique des États de l' Afrique de l'ouest (CEDEAO), a, au nom des États membres de la CEDEAO, exprimé "sa profonde préoccupation face à la situation qui prévaut entre la République du Mali et la République populaire d'Algerie. Pour rappel, dans la nuit du 31 mars au 1er avril 2025, un drone des Forces Armées du Mali immatriculé TZ-98 D a été détruit par l'armée algérienne, à Tinzaouatene, cercle d'Abeibara, dans la région de Kidal.
Si le Collège des chefs d'Etat de la Confédération AES a critiqué la destruction du drone sur le territoire malien ayant empêché la neutralisation d' un groupe terroriste qui planifiait des actes terroristes dans l'AES, l'Algérie, elle a évoqué la violation de son espace aérien et dit détenir des images de radar en guise de preuve ayant justifié les tirs contre le drone malien.
Dans un communiqué, la CEDEAO a donc lancé un appel, ce mercredi 09 avril 2025, au Mali et à l'Algérie "pour qu'ils désamorcent la tension, favorisent le dialogue et utilisent les mécanismes régionaux et continentaux pour régler les différends". Même si les pays de l' AES, le Mali, le Burkina Faso et le Niger ne font plus partie de la CEDEAO, elle dit suivre avec inquiétude les récents développements qui ont affecté les relations entre le Mali et l' Algérie un pays de l' Afrique du Nord.