Le ministère de la Fonction publique et de la modernisation de l’administration a interpellé madame Traoré Fatou épouse Dabiré, fonctionnaire à la Direction de la gestion administrative des personnels civils de l'Etat (DGAPCE), sur son absence à son poste depuis quelques mois. « Le directeur général de la Fonction publique invite, madame Traoré Fatou épouse Dabiré ( Mle 447c 759 j ), agent de bureau, en service à la Direction de la gestion administrative des personnels civils de l'Etat (DGAPCE) du ministère d'Etat, ministère de la Fonction publique et de la modernisation de l'administration absente de son poste de travail depuis le mois d'août 2024, à le rejoindre au plus tard le 𝐥𝐮𝐧𝐝𝐢 𝟏𝟔 𝐝𝐞́𝐜𝐞𝐦𝐛𝐫𝐞 𝟐𝟎𝟐𝟒, délai de rigueur. Passé ce délai, l’intéressé sera traduit en conseil de discipline et sa situation administrative traitée selon les dispositions législatives et réglementaires en vigueur », a indiqué dans un communiqué le ministère de la Fonction publique sur son site officiel.
En attendant une possible réaction de la concernée ou son entourage pour justifier son absence, précisons que l’absentéisme dans la Fonction publique ivoirienne est un phénomène qui a été traité en Conseil des ministres le 30 octobre dernier. Notamment en rapport avec l’opération d’enrôlement biométrique. Celle-ci a concerné une population cible de 251.426 fonctionnaires et agents de l’Etat, avec pour objectif de mettre à jour la base de données relative à l’occupation des postes de travail, aux structures d’affectation et à la localisation géographique. A l’issue de cette opération, il a été attesté de la présence au poste de 249.549 agents tandis que pour 1877 autres , leur absence a été constatée lors de l’enrôlement biométrique des fonctionnaires.
Concernant le cas de madame Traoré Fatou épouse Dabiré si le conseil de discipline devait se réunir, il se ferait en application du nouveau Statut général de la Fonction publique portant loi n° 2023-892 du 23 novembre 2023. Ce nouveau statut de la Fonction publique implique la nouvelle configuration du conseil de discipline qui rehausse le nombre de conseillers à un maximum de 14, et prévoit aux côtés du président, deux vice-présidents ainsi que du personnel dédié au fonctionnement régulier de l’organe.
Casimir Boh