La polémique suscitée autour de la chanson ‘’Viviane’’ de l’artiste camerounais Prince Aimé vient de connaitre un rebondissement inattendu. La proposition de l’artiste de coupé-décalé, Debordo Leekunfa, d’en faire un remix avec son auteur initial a rencontré une certaine opposition. Notamment celle de Tenor qui reproche au ‘’Mimi national’’ de vouloir tirer profit du succès actuel de cette chanson au détriment de son compatriote.

Face à ces accusations, l’Ivoirien vient d’avoir un défenseur en la personne de son collègue artiste, Bolingo.  « Cher frère Tenor. J'espère que tu vas bien. Je n'ai jamais baigné dans du buzz. Surtout quand il s'agit de reprise de mes musiques. Mais le ''scandale'' absurde auquel Debordo Leekunfa était confronté parce qu'il a voulu remettreau-devant de la scène l'un des vôtres dont la musique n'a jamais été populaire (avant la trend de Tanguy), m'a attristé. Quand on veut faire la morale aux autres, il faut s'assurer d'en être un exemple », a-t-il riposté.

Poursuivant, il a rappelé au Camerounais la reprise par ce dernier de son titre ''On va gagner '', sorti en 2002, « sans m'en parler encore moins requis mon autorisation. Pourquoi ? », a-t-il interrogé. Aussi a-t-il déclaré laisser les deux maisons de droits d'auteurs, à savoir celles du Cameroun et de la Côte d’Ivoire, collaborer pour que ses droits lui soient reversés. En outre, il a signifié également les droits de Edson David Tayorault, arrangeur de ce tube. « Quand tu veux reprendre la musique d'un artiste, rassure-toi de faire mieux que ce dernier.  On ne peut pas être plus royaliste que le roi. Vous connaissez vos droits non ? Nous aussi on va fonctionner comme ça maintenant », a-t-il conclu.  

Franck K

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