En 2023, Madagascar a enregistré 673 cas de viols sur mineurs, et en janvier 2024, ce sont au moins quatre viols qui ont été signalés chaque jour, selon le ministère de la Justice. Le pays figure également parmi les dix premiers au monde en matière de pédopornographie en ligne. Pour lutter contre ce fléau, l'État insulaire a légalisé la castration chirurgicale des violeurs d'enfants.
Une mesure controversée
Cette décision radicale a suscité l'indignation de plusieurs organisations qui la considèrent comme une punition cruelle et une atteinte à la dignité humaine. Malgré la légalisation, aucune castration n'a encore été pratiquée, et les professionnels de la santé préfèrent garder le silence sur cette mesure polémique.
Un défi pour les droits humains
Les défenseurs des droits humains expriment leurs préoccupations quant à cette nouvelle législation, soulignant qu'elle pourrait violer les normes internationales des droits de l'homme. Ils appellent à des solutions alternatives pour protéger les enfants tout en respectant les principes de dignité et de justice.
PK