Du mardi 11 au mercredi 12 mars 2025, à Grand-Bassam, le Conseil National des Droits de l'Homme (CNDH), avec le soutien du BRAO-HCDH à travers le projet PROMIS, a organisé un atelier de sensibilisation d’une importance capitale. Cet événement, dédié aux Forces de Défense et de Sécurité (FDS) ainsi qu'aux leaders communautaires, a représenté une étape essentielle pour approfondir la compréhension des droits des personnes migrantes et agir efficacement sur des enjeux prioritaires.


Deux thématiques essentielles au cœur de cet atelier : la promotion de la libre circulation des migrants, qui constitue un droit fondamental garanti par divers cadres juridiques internationaux, et l’adoption d’une approche basée sur le genre, cruciale dans la lutte contre le trafic illicite de migrants. Ces sujets s'inscrivent pleinement dans les engagements internationaux et régionaux de la Côte d’Ivoire. Ainsi, l'objectif principal de cet atelier visait à mobiliser et à engager les participants autour des principes et obligations liés aux droits des migrants, tout en garantissant leur respect conformément aux normes internationales. Plus précisément, trois objectifs spécifiques ont orienté les travaux :
Développer des compétences sur l’approche basée sur le genre dans le contexte migratoire. Sensibiliser sur l’importance des documents de voyage officiels. Faire connaître le mécanisme de saisine du CNDH afin de mieux protéger les droits des migrants.


Des interventions clés pour poser les jalons d’un changement durable

Lors de son discours inaugural, Mme Kouamé Sylvie, Officier des Droits de l'Homme et Responsable National du Projet, au nom du Représentante Régional du Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l'homme, M. Robert Kotchani a relevé l’importance du droit à la circulation.  « Ce principe fondamental, inscrit dans divers instruments internationaux et régionaux, ne peut être pleinement exercé que dans un environnement sûr, où les droits des migrants sont respectés sans distinction de sexe, d’origine ou de statut juridique. Il est donc crucial d’adopter une approche intégrée qui tienne compte des spécificités et vulnérabilités des femmes et des filles migrantes, souvent exposées à des formes exacerbées d’exploitation et de violence. », a-t-elle déclaré.


Avant d’ouvrir officiellement les travaux, M. Yapi Leonce ADOM, Directeur des programmes et études thématiques, représentant la Présidente du CNDH, Mme SANGARE a exprimé sa gratitude envers les autorités politiques, les communautés venant de la CEDEAO et les participants venus de l’intérieur du pays. Il a rappelé le contexte de l'atelier, inscrit dans la continuité des recommandations émises lors de l’atelier de restitution et de publication du rapport de l’enquête sur l’effectivité de la liberté de circulation des personnes migrantes, tenue le 3 mai 2024. Avec l’appui du Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme (HCDH), elle a réaffirmé la volonté du CNDH d’œuvrer à la mise en œuvre effective de ces recommandations. M. YAPI a partagé ses attentes : « C’est ensemble, avec vous, les forces de défense et de sécurité, les leaders communautaires, les partenaires techniques et financiers, ainsi que les représentants des OSC que nous relèverons les défis liés à la liberté de circulation des personnes migrantes. Je voudrais, encore une fois, insister sur nos attentes concernant votre implication dans la promotion et l’amélioration des droits des migrants en Côte d’Ivoire. », a -t-il souhaité. En conclusion, cet atelier a posé les bases d’un engagement collectif pour bâtir des pratiques inclusives et renforcer les piliers des droits humains. A fin, de continuer à œuvrer pour un avenir où migration et dignité s’harmonisent dans le respect des valeurs universelles.

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