Le 15 février, un drame a secoué la petite ville de Villach, dans le sud de l'Autriche. Un demandeur d'asile syrien de 23 ans a poignardé six personnes, dont un adolescent de 14 ans qui a tragiquement perdu la vie. Selon la police autrichienne, l'assaillant aurait attaqué les passants "au hasard". Les photos de son arrestation montrent un large sourire, ce qui a suscité l'indignation du public.

Le ministre autrichien de l'Intérieur, Gerhard Karner, a qualifié cette attaque d'acte islamiste avec des liens avec l'État islamique (EI). L'émotion est palpable à Villach où les habitants ont déposé des fleurs et des bougies sur le lieu du drame. Herbert Kickl, chef de file du Parti autrichien de la liberté (FPÖ), a exprimé sa consternation face à cette attaque. Il appelle à une répression rigoureuse de l'asile et critique le système en place. Cette attaque a également provoqué des réactions en France, notamment de la part de Jordan Bardella et Éric Ciotti, qui soulignent la nécessité de contrôler l'immigration.

Deux jours avant cette attaque, un autre incident tragique s'est produit à Munich. Un demandeur d'asile afghan de 24 ans a foncé dans une manifestation avec sa voiture, faisant plusieurs victimes. Le chancelier allemand Olaf Scholz a qualifié cet acte d'attentat. Le bilan s'est alourdi avec la mort d'un enfant de deux ans et de sa mère de 37 ans. Ces événements tragiques ont ravivé le débat sur la gestion de l'asile et de l'immigration en Europe.

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